Lors du salon phare international dédié à l’industrie de l’usinage et de la transformation du bois, qui a lieu du 6 au 10 mai à Hanovre, la technique du traitement de surface figure parmi les vecteurs d’innovation. « Le joint invisible au plasma» et «le laminage plan au plasma » seront les deux thèmes abordés sur le stand de Plasmatreat. Le procédé de traitement au plasma Düstec® , développé il y a trois ans en association avec le fabricant de panneaux pour mobilier Karl. W. Niemann GmbH & Co. KG, permettant la réalisation de joints invisibles a été perfectionné depuis lors : il est désormais possible de prétraiter au plasma des panneaux de différentes épaisseurs sans décalage.
À titre de démonstration, Plasmatreat va exposer une section d’une encolleuse de chants dans laquelle un outil plasma a été intégré. La technologie plasma est adaptée pour créer des joints invisibles à vitesse de production normale ou à grande vitesse. Les coûts d’acquisition, d’exploitation et la maintenance de l’installation sont significativement plus bas que pour la technologie laser couramment utilisée. La variabilité des propriétés des matériaux à usiner, notamment comme le type de matériau, le degré de brillance, la couleur, la réflexion ou encore l’épaisseur ne constituent pas un problème pour le nouveau procédé au plasma.
Au cours d’une démonstration en direct sur le thème du laminage plan, Plasmatreat présentera sur l’installation le prétraitement avant vernissage ou laminage de grands panneaux composites destinés à la fabrication de mobilier. Les visiteurs pourront procéder eux-mêmes au prétraitement sur une partie de la surface de petits bouts de panneaux WPC (WoodPlasticCompound) ou PP (polypropylène) et découvrir l’effet du plasma, c’est-à-dire la mouillabilité de toute la surface traitée. Alors que l’énergie de la surface du plastique a fortement augmenté sur la zone traitée en raison de l’apport énergétique du plasma, elle est restée à son faible niveau initial dans la zone non traitée, c’est-à-dire dans un état qui ne permet pas le collage. Cette technique permet non seulement de lier des substrats jusque là incompatibles, mais aussi de rendre possible, dans la plupart des cas, l’adhérence de systèmes de colle ou de peinture en phase aqueuse sur des surfaces très peu aptes au collage, telles que le plastique non polaire.